Avant le café… nous vérifions ce qu'OpenAI a fait cette fois-ci.
Encore un titre.
Un autre grand changement.
Et « surprise » — presque aucun détail réel.
Aucun nom de modèle.
Aucune date de début.
Aucune liste des personnes concernées.
Tout ce qu'ils ont dit ?
"À venir."
Mais si vous utilisez l'API OpenAI, ce point est important. Ce n'est pas une nouvelle fonctionnalité intéressante.
C'est une règle.
Et les règles viennent avec des blocs.
Alors allez vérifier si votre accès est sur le point de changer.
(Et oui, ce n'est pas la première fois qu'ils font ça. Cette semaine, nous avons partagé la grande nouvelle concernant GPT-4.1 : des détails ? Non ! Un titre ? Oui.)
📍Quelles sont les nouvelles ?
OpenAI a annoncé une nouvelle exigence : si votre organisation souhaite accéder à certains de ses modèles les plus avancés via l'API, vous devrez devenir une organisation vérifiée.
Traduction?
Vous devrez passer par un processus formel de vérification d’identité, en utilisant une pièce d’identité émise par le gouvernement – et tout le monde ne sera pas admissible.
🗣️ Ce que dit OpenAI
L’entreprise affirme que cette mesure vise à améliorer la sécurité et à réduire les abus.
Ce qu'ils disent en réalité, c'est qu'ils ont dû faire face à des violations de politiques, à des exfiltrations de données et à d'autres problèmes en coulisses et, même s'ils ne rendent pas toujours publics les détails, le message est clair :
Ils en ont vu assez pour changer les règles.
Désormais, ils veulent davantage de contrôle sur qui utilise leurs modèles les plus puissants, à quelle fréquence et dans quel but.
🍏 Pas le premier à verrouiller la porte
Apple et Google font cela depuis des années.
Si vous souhaitez mettre une application dans leurs magasins, vous devez valider votre identité et passer par un processus d'approbation.
Pourquoi?
Parce que ces plateformes ne veulent pas que des logiciels nuisibles ou frauduleux se propagent sur leurs systèmes.
Donc non, OpenAI n'invente pas les règles. Il s'inscrit dans un modèle que nous acceptons déjà : lorsqu'une technologie a une large portée ou un impact réel, il faut vérifier qui en détient les clés.
La seule différence ?
Apple et Google contrôlent la distribution. OpenAI fournit le moteur. Cela signifie que les enjeux sont différents et que les risques sont plus difficiles à détecter avant qu'il ne soit trop tard.
📦 Conclusion (logistique)
Voici ce que nous savons jusqu’à présent :
Vous aurez besoin d'une pièce d'identité émise par le gouvernement d'un pays pris en charge
Chaque identifiant peut vérifier une organisation tous les 90 jours
Toutes les organisations ne seront pas éligibles
Cela s'applique à des modèles d'API avancés spécifiques (OpenAI n'a pas encore confirmé la liste complète)
Le calendrier de déploiement est attendu prochainement — aucune date fixe n'a été donnée
Donc, si vous êtes un constructeur, une startup ou une agence utilisant l'API d'OpenAI, c'est le moment de vérifier si votre organisation peut répondre aux nouveaux critères.
🔥 Point de vue de l'équipe Frozen Light
Ce mouvement n’est pas aléatoire, il est basé sur l’expérience.
OpenAI observe des tendances auxquelles nous ne sommes pas toujours exposés. Ce qui nous paraît soudain peut être le résultat d'une utilisation abusive continue, de signaux d'alerte répétés, voire d'une accumulation de risques juridiques discrets.
Oui, à première vue, cela paraît strict. Mais la réalité est là :
Lorsque vous donnez aux gens accès à des analyses d'informations à grande échelle, à une automatisation basée sur des modèles et à des résultats de haut niveau, vous leur donnez quelque chose qui peut causer de réels dommages entre de mauvaises mains.
OpenAI traite ses modèles comme une infrastructure puissante — et met en place des portes, comme le ferait toute plateforme responsable.
Nous pensons que c’est juste.
Après tout, nous ne voudrions pas que des robots formés sur la même technologie se battent les uns contre les autres lors du prochain événement de cybersécurité sans que personne ne sache qui les a laissés entrer.
Le ferions-nous ?