L'Université d'État de l'Oregon organise la Semaine de l'IA du 28 avril au 2 mai. À première vue, cela ressemble à un événement universitaire classique : ateliers, réseautage et stands d'entreprises. Mais en y regardant de plus près, on découvre quelque chose de bien plus vaste :

Nous sommes au milieu de la cinquième révolution industrielle et l’enseignement supérieur est en train d’être redéfini en temps réel.

📢 Ce que dit l'université

Officiellement, l'AI Week est une collaboration entre l'OSU et des leaders du secteur comme NVIDIA, Microsoft et Deloitte. Les sessions abordent l'IA dans la recherche, l'éducation et le monde du travail. Il s'agit d'un mélange de travaux pratiques et de réflexions éclairées.

Mais ce qui n’est pas dit assez fort, c’est ceci :

L’IA n’est plus quelque chose que le monde universitaire peut observer depuis la ligne de touche.

🛠️ Ce que cela signifie (en termes humains)

Pendant des décennies, les systèmes éducatifs ont maintenu une distance majestueuse face à l'influence des fournisseurs. Et c'est ainsi que cela devait être. Cela a fonctionné lors des précédentes vagues technologiques. Mais l'IA est différente.

Les temps ont changé. Seuls ceux qui développent ces outils les comprennent. Et si les universités veulent enseigner aux étudiants ce qui les attend, elles ont besoin de leurs concepteurs.

Cette semaine à l'OSU, il ne s'agit pas d'outils ni de programmes, mais de positionnement :

  • Qui aura le pouvoir de façonner la vision du monde de la prochaine génération ?

  • Qui explique comment fonctionne cette nouvelle intelligence ?

  • Qui décide de ce qui compte comme vérité lorsque les modèles commencent à répondre ?

Pensez-y de cette façon. Peut-être que lors de la dernière révolution industrielle, lorsque la chaîne de montage a tout changé, si les universités voulaient des ingénieurs pour construire la prochaine version de ces machines, elles avaient besoin de la présence des fournisseurs. Nous ne savons pas si cela s'est produit, mais c'est le parallèle le plus proche que nous ayons.

Cette fois, l’IA change tout : non seulement notre façon de travailler, mais aussi le fonctionnement de l’éducation elle-même et la façon dont les enfants de nos enfants apprendront et vivront.

Pour se préparer à ce monde, le système éducatif doit jouer un rôle majeur. Mais il ne dispose pas encore des outils nécessaires. Les fournisseurs, eux, en ont. Et cette semaine à l'OSU reflète notre situation.

En résumé :

La Semaine de l'IA à l'OSU propose des panels, des ateliers et des sessions interactives sur cinq jours, réunissant étudiants, professeurs et professionnels du secteur. Les sujets abordés vont de l'IA dans l'agriculture à l'éthique, en passant par la recherche et les laboratoires technologiques pratiques.

Vous pouvez consulter l'agenda complet : ici .

❄️ Point de vue de l'équipe Frozen Light

L’IA n’est pas un outil, c’est un changement radical dans nos vies.

Des moments comme celui-ci nous montrent ce que nous ne voyons pas lorsque la révolution est façonnée par des fonctionnalités et des noms de fournisseurs.

Nous oublions que quelque chose de bien plus grand est en cours. Et personne, pas même les constructeurs, ne sait exactement comment cela se déroulera. Dans un an, nous ne percevrons peut-être pas la forme que prendra le monde.

Des événements comme celui-ci ne se produisent pas par hasard. Ils surviennent parce qu'un changement fondamental est en cours. Et si l'on dit généralement que les fournisseurs ne devraient pas influencer les mentalités, cette fois, nous n'avons pas le choix.

Nous avons déjà utilisé cet exemple, et il est toujours valable : vous ne laisseriez jamais McDonald's organiser des cours d'économie domestique à l'école. Pourquoi ? Parce que vous ne laissez pas le vendeur définir notre façon d'apprendre à vivre.

Mais avec l'IA, nous ne pouvons pas nous permettre de les laisser de côté. Si nous voulons préparer l'avenir, nous avons besoin d'informations – et, pour l'instant, seuls les fournisseurs en détiennent les clés.

Nous le répétons : si vous pensez qu’il s’agit de démonstrations de produits ou de recrutement, vous passez à côté de l’essentiel.

Les vendeurs ne viennent pas pour vendre. Ils interviennent parce qu'ils sont les seuls à pouvoir expliquer ce qui est en train d'être construit.

Ce n'est pas de l'influence. C'est une infrastructure pour construire le monde de demain.

Et le fait que cette conversation ait lieu sur le campus ? C'est le véritable sujet.

Share Article

Get stories direct to your inbox

We’ll never share your details. View our Privacy Policy for more info.